La Biomasse

La biomasse est une énergie d'avenir qui promeut les ressources du territoire. 

Le principe de la biomasse

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La biomasse regroupe l'ensemble des matières organiques d'origine végétale ou animale pouvant devenir source d'énergie par combustion (bois énergie, etc.), méthanisation (biogaz) ou transformations (agrocarburant).

 Les sources principales de biomasse sont :

-         la forêt et les boisements non forestiers : bocage, élagages urbains ... ;

-         l'agriculture : pailles et tiges de végétaux, déjections animales... ;

-         les collectivités : ordures ménagères, boues de stations d'épuration, graisses organiques, bois de rebut...

 Les modes de valorisation varient selon les types de substrats et notamment leur taux d'humidité :

-         combustion en chaufferie et procédés de conversion thermochimique (pyrolyse, gazéification) ;

-         processus biologiques (méthanisation et compostage).

Comment ça marche ?

La biomasse utilisée comme combustible pour la production de chaleur, voire d’électricité (dans le cas de la cogénération), est avant tout issue du « bois énergie».

Le bois énergie représente plus de la moitié (55 %) de la production d’énergie renouvelable thermique en France, soit près de 11 millions de tonnes équivalent pétrole (tep) en 2014. Le bois de feu (usage domestique de bûches) en représente 85 %, les 15 % restants étant consommées dans les chaufferies collectives, souvent associées à un réseau de chaleur, et dans les chaufferies industrielles.

plaquettes forestières

plaquettes forestières

Les combustibles bois

Le bois énergie utilisé dans les chaudières se compose de plusieurs types de produits:

-Plaquettes forestières issues de forêt, d’élagages urbains ou autre arbres d’alignements,

-Les produits connexes de scieries,

-Les broyats de bois d’emballages et autres bois de recyclage,

-Les granulés.

Ces combustibles ont des caractéristiques différentes (en termes de qualité, humidité, etc…) qui sont prises en compte pour définir le mélange adapté à chaque chaufferie.

La biomasse chez dalkia

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Premier opérateur français de centrales fonctionnant au bois énergie avec une capacité de valorisation de biomasse de près de 2 millions de tonnes par an, Dalkia offre la garantie d’une exploitation raisonnée des ressources sur l’ensemble de ses 460 sites. En effet, la biomasse représente près de 2/3 de la production d’énergie renouvelable de Dalkia soit 15 % de son mix énergétique total.

Dalkia s’est dotée d’une organisation lui permettant d’assurer à ses clients un approvisionnement pérenne et respectueux de la forêt : la filière Bois Energie France (BEF), qui vise à fédérer l’ensemble des acteurs locaux de la filière pour assurer un approvisionnement continu en qualité et en quantité.

BEF s’est en outre engagé dans la certification PEFC depuis 2013 afin d’assurer la fourniture d’une ressource exploitée durablement.

*PEFC : cette certification promeut la gestion durable des forêts : elle assure le respect des pratiques de gestion durable par les acteurs exploitant la ressource. Elle assure également la mise en place d’une chaine de contrôle chez BEF assurant la traçabilité des flux. 

La biomasse, un axe majeur pour réussir la transition énergétique

A l’horizon 2020, la loi sur la transition énergétique prévoit de porter à 23 % la part des énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie, et à 32 % en 2030. En 2014, cette part était à 13,7 % de cette consommation finale brute, dont 6,3 % réalisé par la biomasse solide. 

La part de la biomasse est donc prépondérante dans l’atteinte de ces objectifs: le programme national de la forêt et du bois (PNFB) prévoit une mobilisation annuelle supplémentaire de bois-énergie de 12 millions de mètres cubes à l’horizon 2026 : les prélèvements, tous usages confondus, seraient alors portés à 65 % de l’accroissement biologique naturel de la forêt.

Le développement de la biomasse contribuera par ailleurs à un meilleur entretien et à une meilleure valorisation de la ressource forestière qui est aujourd’hui sous exploitée : le prélèvement annuel total de bois s’élève à seulement 50 % de l’accroissement biologique naturel de la forêt.

Pour l’ensemble de la filière biomasse-énergie, atteindre ces objectifs conduirait à la création de 50 000 emplois directs et indirects, y compris génie civil (source BIPE en juin 2013). Et, tripler l’étendue des réseaux de chaleur vertueux permettrait la création de
20 000 à 25 000 emplois par an d’ici 2020 hors filière bois : 6 000 emplois/an pour la construction des chaudières, 4000 à 5 000 emplois/an pour l’exploitation des réseaux, 10 à 15 000 emplois/an dans les services énergétiques aval) (source CGDD - avril 2011).